La mère des eaux

 

RodMarty-Mèreaux

 

Auteur : Rod Marty
Éditeur : Scrinéo
Genres :
Thriller / Fantastique
Date de parution : 4 mai 2017
Nombre de pages : 384
Prix : 20 €

 

 

 

  • Résumé

Emily Miller est une jeune femme adoptée. Elle vit avec Christopher, son mari, à San Francisco. Ils essaient depuis longtemps d’avoir un enfant. Elle tombe enceinte mais malheureusement fait une nouvelle fausse couche. Emily va de plus en plus mal, tout comme son couple puisqu’ils n’ont plus aucune complicité et que lui la trompe avec une certaine Carol. Le couple pense pouvoir démarrer une nouvelle vie suite à l’appel d’un notaire. En effet, ce dernier leur annonce que la grand-mère maternelle d’Emily est décédée, qu’elle hérite d’une importante somme d’argent ainsi que d’une maison à la Nouvelle-Orléans. Mais ce qu’ils pensent être une nouvelle vie, va virer au cauchemar.

  • Avis

Ce nouveau titre de Rod Marty est du même acabit que Les Enfants de Peakwood.
Cette fois, l’auteur ne se concentre pas sur la culture amérindienne mais celle de la Nouvelle-Orléans et le vaudouisme. On pourrait penser que l’idée est originale mais le traitement ne l’est pas vraiment. L’auteur place un décor typique de la Nouvelle-Orléans avec ses bayous, une petite ville qui vit en autarcie où tout le monde se connaît. Il se penche aussi sur l’Histoire de l’État à travers des chapitres sur Georges, un ancien esclave qui a fui pour s’installer à Lamarre au début du 19ème siècle, qui est lui-même à l’origine du vaudouisme dans cette ville.

Cependant, l’intrigue reste celle d’un thriller fantastique classique. Certes, le roman se lit rapidement car le rythme et le découpage des chapitres sont propices au page-turner mais il manque cruellement de tension et d’enjeu narratif. Seule la toute fin et le parti pris de l’auteur semble intéressant puisqu’il décide de tuer son personnage principal et ainsi ne pas faire un « happy ending ». Mais tout le reste est lisse.
On le remarque d’autant plus avec les personnages qui sont insipides. Emily est peintre, elle désire être mère mais son profil psychologique n’est pas plus approfondi. Quant à lui, Christopher semble perdu, dépassé par la vie et il est parfois dépeint comme un connard. On ne s’attache pas vraiment aux personnages et à tout ce qui leurs arrive. Les personnages secondaires sont tout aussi lisses, même si Carol, la maîtresse de Chris, semble jouer un rôle plus important au cours du récit, le lecteur ne ressent aucune émotion.

Pour conclure, je pourrais qualifier cette lecture de « meh » !

Hati


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